4 Avril 2011
Putain c'est quoi ce bruit?
...
Le réveil.
Ce putain de réveil.
Ouais je sais, je suis vulgaire le matin.
Reste tranquille, on est tous dans cet état là...
Je sais. Mais j'arrive pas à m'y faire.
A la rigueur, le seul truc qui me motive à bouger mes fesses c'est ma récompense du lever. Mon essence à moi. Ce truc qui te parfume en deux-deux ton 25 mètres carré. J'ai nommé (tadammmmmm) : le café.
D'abord il peut être indispensable à la survie journalière. Sans lui, certaines personnes sont incapables de se réveiller avant 15h. Ou d'être de bonne humeur. Ou d'avoir une humeur tout court. .
BIen joué, malgré ta fatigue t'as deviné que c'est la catégorie dont je fais partie.
Le mien? Noir, sans sucre. En mode nespress': savant mélange de Ristretto et d'Arpeggio. (Georges m'a sauvé)
Au pire, un ptit Dulsão Do Brasil qui te donne envie de bouger ton boule sur de la salsa rien qu'en prononçant le nom.
(nan mais sérieux, tu te vois dire: passe moi une capsule de "Dulsão Do Brasil" sans avoir envie de le sortir avec l'accent? j'suis sure que même là en le lisant t'as essayé... chuuut je t'ai vu!)
Perso, je suis partisane du café pris juste après le premier pied posé par terre. Limite si la machine pouvait se brancher toute seule à côté de mon lit le matin (sans faire de bruit) (et en faisant couler ledit café toujours sans bruit) (pour être réveillé juste par l'odeur du café).
Et puis soyons fou avec un bon son qui cadrerait automatiquement avec ma future humeur du jour.
Franchement, ça serait le pied -merci d'y penser-.
Ok c'est le matin mais c'est pas non plus la fête du slibard là....
Mouais... je sais.
Tu l'auras compris, mon café c'est mon atterrissage en douceur sur la planète réelle. Personne n'est autorisé à me déranger. Personne. Ni le mec de la radio me comptant le nombre de morts au Japon ou en Lybie. Ni mon portable me rappelant que j'suis à la bourre et que j'ai X messages qui attendent d'être écoutés depuis deux jours. Ni mon chat qui me réclame ses croquettes.
J'suis hermétique. Une huitre. Une crevette blonde. Un ectoplasme agglutiné sous le sol du sol.
Tu sais ce qu'il y a de pire que d'être dans cet état?
Partir en week-end chez des amis ou dans la famille. J'peux pas m'en empêcher: j'angoisse.
La veille, première question: t'as du café pour demain?
On part déjà d'un sale a priori quand la réponse est non.
Comment il fait pour ne pas avoir besoin de ça? Ya une section gène chanmé à laquelle j'ai pas eu le droit quand j'étais un ptit spermato en goguette? J'ai beau réfléchir je vois pas comment gérer sans.
Toi qui me lis, si tu fais partie de cette catégorie, ton avis m'intéresse... pour toute réponse viable postée, j't'offre un poisson en chocolat.
Je me suis donc dit qu'il fallait que trouver une solution:
1/ Ne plus dormir hors de chez moi (...)
2/ Trimballer ma Nespresso (...)
3/ Acheter une cafetière à mes hôtes (...)
4/ Se passer de café? (...)
5/ Aller chercher les croissants et en profiter pour s'arrêter en boire un sur le pouce au café du coin
6/ (...) ou pas. Ou trouver ces dosettes de poudre de café qui ont l'avantage d'exister. C'est leur seul avantage, soyons franc.
Ce café.
Qui sert à nous aider à affronter le clan des cons au bureau ou celui des bourrins du métro.
Qui nous permet d'oublier que la journée va être longue.
Qu'on est lundi.
Et qu'on ressemble à rien aujourd'hui.
I love the smell of napalm in the morning...
And this song too...
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